🎬 PRODUCTION DOCUMENTAIRE KORUC 🎬

🎬 PRODUCTION DOCUMENTAIRE KORUC 🎬

Le premier documentaire de l’association Koruc est bouclé ! 🎉

📅 Première diffusion : Vendredi 14 juin à 20h

📍 Lieu : Maison de la réserve nationale du lac de Remoray

Cet événement se déroulera à l’occasion de la régate de pirogues préhistoriques organisée par le Service régional de l’archéologie de la DRAC Bourgogne-Franche-Comté dans le cadre des journées européennes de l’archéologie. L’association Koruc bénéficie d’ailleurs du label « Olympiade culturelle » en lien avec les Jeux Olympiques de Paris 2024. 🏅

En plus d’être une étape marquante dans le projet de l’association Koruc, ce documentaire illustre l’un des objectifs de l’association : partager les connaissances archéologiques sur la navigation préhistorique. 🌊

“2022 : Reconstitution d’une pirogue monoxyle du Néolithique” est le premier volet d’une série de documentaires sur la reconstitution d’embarcations préhistoriques de différents types. Nous y suivons, pas à pas pendant l’année 2022, la construction d’une pirogue monoxyle en chêne de 9 mètres de long. Ce chantier a été intégralement mené par une équipe d’archéologues, d’artisans, de passionnés d’histoire, à la seule force de bras munis de fac-similés d’outils préhistoriques. Le film retrace donc toute la chaîne opératoire, depuis l’abattage de l’arbre à la hache en pierre, le creusement de l’embarcation jusqu’aux premiers essais de navigation. 🛶

Au fil des étapes de construction, le spectateur découvre les défis techniques et humains nécessaires pour façonner, il y a 6000 ans, un bateau dans un arbre de 33 m de hauteur. Ce chantier hors-norme est l’occasion de pénétrer dans l’intimité de phases intenses de travail d’équipe et de réflexions des archéologues. 🏗️

Dans les coulisses, ce documentaire aura nécessité :

  • 14 journées de tournage (4 personnes dont 3 étudiants de l’ESRA Rennes et 1 télépilote de drone)
  • 12 heures de rushes (il n’en reste plus que 40 minutes à la fin soit 6 %)
  • 15 jours de dérushage, synchronisation, montage, étalonnage, mixage (dont la série de teasers visibles sur la chaîne Youtube)
  • 913 fichiers vidéo
  • 360 Go de données
  • 1 fichier de 10 Go pour la diffusion en HD, son stéréo prêt à être diffusé n’importe où avec la possibilité d’avoir un ou plusieurs membres de l’équipe présents lors de la projection !

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Silence ça tourne chez Koruc !

Silence ça tourne chez Koruc !

Ca tourne chez Koruc ! Après avoir réalisé l’abattage d’un pin sylvestre à la hache polie au mois de janvier dans le cadre d’un film documentaire réalisé en partenariat avec l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) et l’Office national des Forêts (ONF), la phase de creusement est bien avancée et documentée.

Prochaine étape : finition au feu de la pirogue à l’occasion des animations proposées du 13 au 16 juin au Lac de Saint-point à l’occasion d’une régate de pirogues préhistoriques.

Agence de production audiovisuelle : Tournez s’il vous plaît  

Vivre l’archéologie avec vos élèves !

Vivre l’archéologie avec vos élèves !

La DRAC et la DraEAC proposent un outil pour faire connaître aux enseignants les ressources archéologiques disponibles sur le territoire breton afin de les accompagner dans la construction de projets d’Éducation artistique et culturelle en archéologie.

Ce guide conçu par Claire Tardieu, médiatrice en archéologie, répertorie les structures, dont l’association Koruc fait partie, qui offrent des médiations, ainsi que des ateliers en archéologie, avec en appui un annuaire de toutes les structures répertoriées.

Plus d’informations : https://daac.ac-rennes.fr/spip.php?article2590

Télécharger le guide en cliquant sur l’image à droite :

Nouveau chantier : bateau de gerbes végétales

Nouveau chantier : bateau de gerbes végétales

Dans le cadre de l’ANR GEOPRAS, l’association Koruc a débuté la phase opérationnelle de réalisation d’un troisième type d’embarcation après la pirogue monoxyle et le bateau de peaux : le bateau de gerbes végétales. Cela a commencé par la collecte de matière première à l’outil mésolithique puis la formation, en Sardaigne, aux techniques traditionnelles de construction des Fassonis (bateau en scirpe des marais) près de la ville de Cabras. 

PODCAST – France Culture : Des pirogues néolithiques confirment la navigation en Méditerranée il y a plus de 7000 ans

PODCAST – France Culture : Des pirogues néolithiques confirment la navigation en Méditerranée il y a plus de 7000 ans

La navigation maritime dans le bassin méditerranéen est attestée depuis plus de 10 000 ans par le peuplement de la Corse, la Sardaigne et la Sicile mais il manquait des preuves matérielles. Une nouvelle étude révèle la découverte de 5 embarcations en bois aux abords du lac de Bracciano en Italie.

Les preuves matérielles de la navigation maritime dans les temps anciens résistent mal au temps. Le bois, le bambou ou les peaux sont des matériaux qui se dégradent, d’autant plus dans une eau salée. Pourtant, il est certain que nos ancêtres ont sillonné les mers puisqu’ils ont peuplé les îles !

Une nouvelle étude parue dans PLoS One relate la découverte de 5 pirogues en bois sur le site de la Marmotta. Si ces embarcations vieilles de 7500 ans ne reculent par la date des premières traversées dans la mer Méditerranée, elles permettent de confirmer que la navigation existait au néolithique dans la région.
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“On a là une population qui vivait au bord d’un lac, mais ça n’empêche pas qu’ils aient pu s’aventurer sur le fleuve, qu’ils devaient parfaitement connaître, et donc rejoindre la mer à 40 km.”

A quand remonte les premières preuves de navigation dans le monde et en Méditerranée ? Que nous dit cette découverte des techniques utilisées ? Explications avec Michel Philippe est archéologue, chercheur associé au CNRS au Laboratoire Archéologie et Territoire de l’Université de Tours et membres des projets d’archéologie expérimentale des projets NEONAV et KORUC.

Un second bateau de peaux : La Galande

Un second bateau de peaux : La Galande

Entre février et avril 2023, nous avons construit notre second bateau de peaux (pour le premier, réalisé l’an dernier, voir le post ci-dessous Un premier bateau de peaux … !).

En construisant successivement ces embarcations,  nous apprenons au fur et à mesure les arcanes techniques de cette tradition, perdues depuis bien longtemps en Europe (sauf dans quelques “zone refuge” : Irlande, Pays-de-Galles, notamment). Cet exemplaire est presque similaire au précédent, mais nous avons complétement revu les modalités de préparation et de couture des peaux. A l’issue de la dernière session de construction, nous avons pu le tester sur un plan d’eau.

Le principe de construction des bateaux de peaux, dans leurs différentes variantes, est d’assembler une armature légère destinée à jouer le rôle structurel et de la recouvrir d’une ou plusieurs peaux animales assemblées pour assurer l’étanchéité de la coque. Dans le monde, où ce type d’embarcation était courant, les peaux étaient fabriquées à partir d’un large éventail d’animaux terrestres et marins (bovidés, équidés, cervidés, morses, phoques). Des armatures tressées en vannerie (saule, noisetier, bambou), de bois flotté, de lattes fendues, d’os de mammifères marins, voire en bois de cervidés, sont répertoriées, certaines pouvant relever d’un assemblage composite.

Pour ce qui concerne cette embarcation (que nous avons baptisée “La Galande”), son armature est en perches de saule et noisetier, maintenues par un tressage de brins d’osier (tradition des “bateaux paniers” d’Europe atlantique). Elle est couverte par trois peaux de bisons. Les liens sont réalisés en lanières de peaux (cervidé). Ce projet a été mené avec le concours de Caroline Chomy, vannière, et d’Alexis Albert (Gestes Racines).

Long. : 4, 70 m – larg. : 1,20 m – creux : 0,60 m – perches de saule et noisetier, brins d’osier, couverture par 3 peaux de bisons, liens en peau – 4 à 6 pagayeurs.